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nappes2019-6.jpgLa nappe des Dombes inquiète toujours.

Ce 3e et dernier mois de cet hiver météorologie a affiché des niveaux de températures très élevés. L'arrosage quant à lui a été très contrasté, souvent en déficit en secteur plaine, il s'en sort bien mieux en altitude et notamment sur le plateau d'Hauteville. A l'inverse, l'insolation a affiché des  excédents allant par exemple jusqu'à 32 % à la station d'Ambérieu en Bugey.


Pas de quoi ainsi rassurer sur les niveaux des nappes souterraines du département et notamment celles qui restent fragilisées.  La situation ainsi se dégrade avec des niveaux modérément bas sur la basse vallée de l'Ain.


Les pluies efficaces (pluie – évapo-transpiration-réelle (ETR)) cumulées depuis le 1er septembre sont positives et supérieures à 200 millimètres sur la région et notamment du haut bugey au pays de Gex. Au 1er mars, les sols superficiels sont maintenant proches de la saturation de 0,8 à 1 de l'ouest à l'est. Mais par rapport à la norme des 30 dernières années, le déficit atteint parfois les 20 % dans certains secteurs.


Concernant le rapport à la normale 1981-2010 du cumul des pluiesde septembre 2019 à février, on est à 110 % sur toute la frange ouest de l'Ain et le Bugey sud. C'est un peu plus sur la partie Est. Le cumul des pluies efficaces de février est satisfaisant sans être toutefois exceptionnel.
Au cours du mois de février, la situation hydrologique reste globalement déficitaire sur l’ensemble de la région même si on observe une hétérogénéité de la situation hydrologique selon les secteurs. Au 1er mars 2020, le taux de remplissage de la retenue de Vouglans baisse encore par rapport au mois dernier (82.5% début janvier contre 85.28% début février).

Le point de chaque nappe.


Eu égard aux résultats des eaux superficielles, c'est du côté des eaux souterraines que l'on a le droit de s'inquiéter à la sortie de cet hiver. La situation continue à se dégrader pour les alluvions de la basse vallée de l’Ain, ainsi que la Dombes.


Les nappes du Pays de Gex,évoluent de façon différente selon les sillons au cours du mois de février. Au niveau du sillon del’Oudar, les niveaux moyens sont supérieurs à ceux du mois précédent et leur évolution est en hausse bien marquée au cours du mois. Ils restent modérément hauts pour la période. Dans le secteur du sillon de Greny, la nappe est en hausse beaucoup plus modérée et évolue toujours autour de niveaux très bas. La situation ne change pas par rapport au mois précédent.


La nappe des alluvions de la plaine du Rhône (marais de Lavours-Chautagne)présente des niveaux en hausse en début de mois de février puis repartent à la baisse. Dans les alluvions récentes du Rhône, côté Chautagne, les niveaux moyens du mois sont proches de la normale et proches de ceux du mois précédent. Côté Lavours, les niveaux moyens du mois sont supérieurs à ceux du mois précédent et sont proches de la normale. La situation relative de la nappe reste proche de celle du mois précédent.


La nappe des cailloutis de la Dombes présente au mois de février des niveaux qui évoluent toujours autour de valeurs très basse pour la saison. L’évolution des niveaux au cours du mois semblent confirmer une stabilisation. La situation ne change pas par rapport au mois précédent et reste critique.


La nappe des alluvions fluvio-glaciaires du couloir de Certines, présente au mois de février une situation variable en fonction des secteurs. Dans le secteur sud de Bourg en Bresse, la nappe est stable sur le mois, les niveaux moyens du mois sont donc proches de ceux du mois précédent, mais ils se situent un peu en-dessous des valeurs moyennes de la période. Dans le secteur de Tossiat la hausse reste bien marquée sur tout le mois, les niveaux passent au-dessus de la référence quinquennale sèche, ils sont donc bas pour la saison. La situation relative de la nappe s’améliore en partie amont et se dégrade à l’aval.


La nappe des alluvions fluvio-glaciaires de la plaine de l'Ain, est en baisse au mois de février par rapport au mois précédent.Dans le détail les niveaux évoluent de façon différente selon les secteurs À l’extrême amont et au niveau du couloir de Méximieux, les niveaux sont en hausse modérée en début de mois puis repartent à la baisse et amorcent une nouvelle hausse en fin de mois. Les niveaux moyens du mois sont inférieurs ou proches de ceux du mois précédent. Ils se situent un peu en-dessous des normales de saison. Pour le couloir de la Valbonne, la baisse est continue sur tout le mois. Les niveaux moyens du mois sont inférieurs à ceux du mois précédent et proches des moyennes de saison. La situation de la nappe se dégrade par rapport au mois précédent.


Les nappes des calcaires karstiques du Bugey et de la haute Chaîne, sont en crue en début de mois de février. Les débits minimums observés sont représentatifs d’une situation modérément haute pour cette période de l’année. La situation s’améliore par rapport au mois précédent.

L'image du jour

En ce temps printanier, ce couple de tourterelles turques en profitent pour prendre un bon bain de soleil.

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